En classe, l'atmosphère est gaie, un peu plus bruyante que d'habitude. Comme tous les jours on s'aligne pour dire bonjour à l'entrée de la classe. Cause covid on a relégué le hugg mais il y a toujours en option le salut de la main français ou l'indien avec les mains jointes. On joue un peu, attablé librement, puis on se rejoint dans l'espace commun. Il y a beaucoup à faire aujourd'hui, et le blessé de l'avant week-end doit raconter son aventure douloureuse, mais il n'a retenu que l'expérience passionnante d'être monté dans le camion des pompiers et du docteur qui lui a fait une piqûre de moustique. On fait un peu d'éducation au civisme et au rappel des bonnes manières afin que personne n'ait plus à souffrir les mêmes maux.
Ensuite, on explique les habitudes à la nouvelle venue, et en bons pratiquants de la MHM, on arrive à prouver qu'en ajoutant le cube du nouvel élève à chaque tour (celle des présents et celle de la classe), on conserve la même différence, waou ! On essaie les tenues de Carnaval réalisées ces jours derniers pour faire de la pub à notre classe auprès de la nouvelle recrue.
En récréation, notre blessé joue à la ferme et des figurines d'animaux avec les filles, et la surveillance serrée pour zéro bobo est épuisante mais efficace.
Au retour une dernière séance de graphisme avant la cantine. Boucles autour des gommettes pour produire le plus joli qu'on peut, faire comprendre la consigne. Se pencher sur chacun pour valider. Prendre la main des hésitants, des perdus, pour y arriver dans la confiance.
En ouvrant le portail des cantiniers, se dire qu'on fait le plus joli métier du monde, et qu'on arrivera à tenir jusqu'aux vacances de Février de notre dernière zone , mais oui ça va aller ...
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