vendredi 23 janvier 2015

Il n'est pas trop tard pour fêter les Rois


Cette année, nous avons attendu un peu pour pouvoir fêter les anniversaire de fin Décembre et ceux de Janvier.
Il nous faut de toute façon préparer les couronnes, que nous garderons pour Carnaval.
Cette année, deux modèles :
- soit un bandeau de carton ondulé,coloré ( restes de nos débardeurs de Carnaval de l'année dernière )
- soit une couronne toute faite "de boulanger" mise sur l'envers.
Le tout est orné d'un ruban rigide au choix.
Ensuite, on décore à la peinture pailletée et on colle des boules de cotillon ou inversement, selon la disponibilité des ateliers (c'est la bourre !!!!!!!!!)
 
De toute façon, le résultat est très joli !
 

La galette aussi. Même recette Marmiton que l'année dernière, avec un emporte-pièce au milieu pour préserver le trou central.





jeudi 22 janvier 2015

APC MS : Jouons aux cartes pour mieux compter (4) : jeu des familles (1)

Une de mes élèves de soutien propose lors de la dernière séance de bataille : "Pourquoi ne jouons nous pas aux sept familles ? " C'est elle qui joue à ce jeu à la maison avec un jeu de 7 familles fantaisie.
Je lui ai promis que nous jouerions la prochaine fois. C'est aujourd'hui.
J'explique que pour nous il n'y a que 4 familles.
Je n'ai gardé qu'une partie des cartes utilisées pour la bataille : 2, 3, 4, 10. J'ai supprimé les figures, car je veux travailler sur une des difficultés qu'ont mes élèves de soutien : identifier l'écriture du nombre au nombre. Je rajoute les as, car dans le jeu des familles il n'y a pas de problème d'ambiguïté entre valeur et  rang.
Chaque enfant choisit une famille : cœur, carreau, pique, trèfle.
Nous devons bien apprendre le nom de chaque carte pour pouvoir jouer. Commençons. Nous prenons les cartes une par une, chacun récupère sa famille en nommant la carte.
 
Pour les enfants, c'est difficile. Ils disent plus facilement trèfe de trois que trois de trèfle.
Quand nous avons fini notre tas, chacun étale sa famille sur la table, pour bien la connaître et la reconnaître.
Ensuite, je prends un nouveau jeu : les mêmes cartes, 1-2-3-4-10 mais dans un jeu de 54 cartes où les chiens sont en vedette : il n'y as pas de dessin des points, juste l'écriture du chiffre. Il faut donc bien regarder et identifier l'écriture du chiffre pour nommer la carte.

C'est ce que nous allons faire.
Pour gagner, il faudra avoir toutes les cartes chiens de sa famille.
Je distribue les cartes face cachées, on ne les montre pas à son voisin.

Premier travail :
- identifier sa famille dans les cartes que chacun a reçu dans la distribution et les poser sur la table, sur la carte "à points" pour bien l'identifier.
 


Puis le premier joueur, A., attaque :
"- Je veux le 3 de pique.

-A qui le demandes-tu ?
-A T."
T. ne l'a pas : A. a perdu, on passe au joueur suivant.
etc.
Au tour suivant, A. a plus de chance, elle peut jouer deux fois.
La partie finit quand A., la première, réussit à demander et obtenir toutes les cartes de sa famille, les Piques.

Le jeu a beaucoup plu aux enfants. Nous rejouerons la prochaine fois, et peut-être n'aurons nous bientôt plus besoin de regarder sur la carte du dessous, mais pour l'instant elles resteront en soutien.

Préparation ici.



mercredi 21 janvier 2015

APC MS : Jouons aux cartes pour mieux compter (3) : bataille

Aujourd'hui, pour notre troisième séance, nous allons jouer à la bataille. Regardons, de notre grande réussite où il y a beaucoup trop de cartes, celles que la maîtresse a retenues :
Je n'ai pas gardé les as : si le 1 est très simple à voir, il est ambigu : c'est aussi la plus forte carte du jeu. Pour l'instant, je l'ai donc mis de côté. 2, 3, 4 puisque ce sont sur ces nombres que mes élèves en soutien ont des difficultés. Garder ces seules cartes auraient été d'un profond ennui : pas assez de cartes, difficultés à compter qui se succèdent. Ajouter les figures permet de multiplier les cartes dans une hiérarchie facile à reconnaître, et de faire des poses entre les moments de comptages nécessaires mais fatigants. Le 10 reste seul pour les "grands nombres" : on ne peut pas le compter, on sait qu'il est fort, il sera utile de mémoriser son écriture chiffrée.
Premier pli. Celui qui a perdu, tout le monde le voit tout de suite. Celui qui a gagné, ce n'est pas encore évident. Le nom des cartes non plus : "c'est le trèfle qui a perdu". Oui mais lequel?
Deuxième pli. 
A cet âge, les enfants n'ont pas encore perçu que la règle reste la même d'un coup sur l'autre : la carte la plus forte gagne : les enfants reconnaissent la carte la plus forte du pli, mais ne sont pas sûrs qu'elle gagne dans ce pli, car au pli précédent, la valet avait perdu !
C'est la première bataille. 
On apprend du vocabulaire : la carte retournée, la carte de dessous, la carte de dessus...
Enfin, un pli où il faut "compter" :
2, 3 et beaucoup. C'est "beaucoup" qui gagne. Il faut compter pour se souvenir que nous avions choisi le 10. C'est écrit en chiffre, on essaiera de s'en souvenir. Bataille.
Fin de partie :
Un des élèves n'a plus de cartes. Il a perdu. Qui a gagné ? le tas le plus haut.


dimanche 18 janvier 2015

Bonne année du mouton !

Dans le cadre de nos mercredis japonais, nous avons réalisé notre carte de vœux pour les parents sur le thème de l'année du mouton, cette année pour les asiatiques.
J'ai trouvé le petit mouton sur le blog 1,2,3, dans ma classe à moi.
Je l'ai adapté à mes élèves et à mon matériel :
Je désirai utiliser des feuilles de canson noir A4 pliées. Aussi le corps du mouton a-t-il été réalisé à l'aide d'un pochoir.

 Il est fait de gouache tempera crème nacrée tamponnée avec un tampon peinture, dont la gamme rend la famille mouton bien variée !

La tête et les pattes ont été découpées par ma valeureuse atsem, mais collées par les enfants, ainsi que les yeux mobiles.
A l'intérieur, nous avons collé la poésie de bonne année de Rosemonde Gérard :


Bonne année à toutes les choses
Au monde , à la mer, aux forêts
Bonne année à toutes les choses
Que l’hiver prépare en secret
Bonne année à tous ceux qui m’aiment
Et qui m’entendent ici-bas
Et bonne année aussi quand même
A tous ceux qui ne m’aiment pas !

Nous avons réalisé une carte pour notre directrice et une carte pour nos amis de GS qui nous avaient donnés les pochoirs : pour eux, nous leur avons livré la carte et déclamé le poème dans leur classe. Un bel événement !




vendredi 16 janvier 2015

APC MS : Jouons aux cartes pour mieux compter (2) : réussite magistrale (suite)

Aujourd'hui, nous reprenons les cartes que j'avais bien gardées dans l'ordre et nous refaisons une réussite magistrale. 
Nous commençons par étaler les cartes en les rangeant bien. j'avais pris soin de ranger le tas non par famille mais par nombre ou figure. Je sors les cartes une par une du tas. Pour gagner le quiz, il faut annoncer le nom des quatre couleurs. Chacun des participants y arrive en son temps mais mes élèves ont le sens du scénario : le dernier attend la dernière série de pause pour faire un sans faute ! En attendant, le fait de le répéter à chaque fois permet de conforter ses connaissances et surtout la prononciation : trèfle est le plus difficile !
Les cartes sont placées sous forme de réussite magistrale.

Je prends alors un deuxième jeu de 54 cartes.
Le jeu va constituer pour chaque élève à retrouver chaque carte pour la mettre à sa bonne place, et je valide en rappelant son nom. Mon petit groupe permet à chacun de travailler simultanément tout en ayant chacun sa propre carte à retrouver.

Comme cela devient un peu compliqué à la longue, nous décidons de retourner les cartes quand nous avons trouvé la bonne place.

Ceci évite la fatigue de rechercher dans les 54 cartes à chaque fois, plus c'est long, plus la recherche pour chaque carte devient courte.

Ca y est, nous avons pu trier toutes les cartes.
Les enfants ont montré de l'intérêt tout le long du jeu, et ils ont travaillé individuellement tout le long de la séance, s'aidant parfois à placer une carte problématique. Ils étaient contents d'avoir terminé, d'avoir réussi.


Chaque enfant s'est vraiment exercé à identifier chaque carte. Aujourd'hui, nous n'avons pas compté, mais nous avons cherché des images semblables. Je n'ai pas cherché à identifier comment chaque enfant s'y prenait, cela aurait été trop long, mais les compétences développées par chacun permettront à tous de pouvoir jouer efficacement la prochaine fois à la bataille, tout en ayant joué à un jeu de Grand, la réussite, pour acquérir la connaissance des cartes.
La réussite magistrale est également intéressante car l'enfant peut y jouer tout seul, en classe ou chez lui. Si ce jeu devait servir en remédiation individuelle, il faudrait cependant diminuer le nombre de cartes, en ne gardant que les figures et les cartes-nombres de 1à 5 par exemple.

La fiche pédagogique de ce travail pédagogique a été publié sur mes preps.com, ici.


mercredi 14 janvier 2015

APC MS : Jouons aux cartes pour mieux compter (1)

J'ai en charge en APC des MS ayant des problèmes en numération : dénombrements, lecture de chiffres...
Mon but est que les APC soient un moment de détente pour les enfants, et que la remédiation soit un "plus", par exemple en apprenant des choses de Grands (que ceux qui ne sont pas en APC ne savent pas encore) en apprenant à jouer à des jeux d' adultes. Les cartes à jouer en sont un très bon exemple.
Le détail des fiches pédagogiques est sur mes preps.com, ici.
J'ai donc sorti un jeu de 54 cartes. A ma grande stupeur, aucun enfant n'a déjà vu ce jeu. Un seul connait les cartes sur l'écran car il joue avec sa sœur ! Help, mais où sont les grands-mères !
La première tache est donc de se repérer dans le jeu. Un enfant me donne un indice : lui, il a des jeux de 7 familles à la maison. Lançons nous la dedans : jouons avec les quatre familles de nos cartes.
Aujourd'hui, nous allons apprendre à identifier les cartes : le nom des "couleurs", le nom des personnages, le nom des cartes.
Nous observons une famille et nous regardons ce qu'il y a dessus.
Nous regardons d'abord les "personnages". Les enfants devinent que les "couronnés" sont les plus forts et trouvent logique que le roi soit le plus fort : il reste du travail pour l'éducation au genre ! Il faudra aborder la monarchie anglaise ;-)
Puis nous regardons les cartes chiffrées. Comment s'appellent-elles ? On prend 1,2,3, on trouve l'ordre et on continue par déduction.
Pour cela, chaque enfant trie déjà le jeu par couleur, dans des barquettes.

Puis, on apprend le jeu de réussite, la magistrale : nous rangeons les trèfles par ordre de grandeur, puis chaque enfant range "sa" couleur en colonne.

Les enfants rencontrent des difficultés, surtout pour 9 et 10, . De toute façon en cas d'hésitation on compte les points. Règle que je donne : le nombre pour qui on compte le plus longtemps c'est le plus grand, car on a dit le nom du nombre qui vient juste avant plus le sien.


Première séance réussie, les enfants sont contents et ont appris quelque chose de nouveau. De plus, il faut compter, parler, mémoriser...
A la prochaine fois !

mardi 13 janvier 2015

Le loup et les sept chevreaux : je suis Charlie

Mon amie Elisabeth vient juste de commencer sa fonction de lectrice  de lectures offertes, dans la bibliothèque de l'école, à de petits groupes de mes élèves, par la lecture de Le loup et les sept chevreaux, illustré par Keiko Kaishi.

Ce soir, nous feuilletons le livre qu'elle a lu à tous mes enfants, ils me racontent et je lis le texte.
J'aime beaucoup ce conte, mais, ce soir, le texte ne résonne pas pareil.
"le loup courut encore chez le meunier et lui demanda. "saupoudre-moi de la farine sur la patte !". Le loup mijote encore un mauvais coup, pensa le meunier, et il refusa. Mais le loup ajouta : "si tu ne le fais pas, je te mangerai." Le meunier prit peur et lui blanchit sa patte.
Eh oui, les gens sont ainsi ! "
Brr brr brr.
Et les chevreaux, que font-ils ?
"L'un sauta sous la table, l'autre dans le lit, le troisième dans la cheminée, le quatrième dans la cuisine, le cinquième dans l'armoire,"...
Mon Dieu, mon Dieu, si j'ose dire...
" le sixième sous le lavabo." Là ce fut trop, j'ai failli éclater en sanglots devant les gosses.
"Vous pouvez imaginer combien elle pleura ses petits."
Dans l'histoire du loup, le sixième fut mangé comme les cinq avant eux. Dans la vraie vie celui caché là, même s'il a du bien  penser à cette histoire pendant de longues heures, ne le fut pas. Mais de mamans chèvres il y en a eu trop la semaine passée, pour qui ciseaux et fils furent inutiles ...
Les gens sont-ils ainsi ? On en a vu de toute sorte, il faut espérer si on pense à dimanche. En tout cas, je suis volontaire pour bourrer le ventre du loup de pierres.
Et je ne me lasserai jamais de raconter des contes aux enfants, contes pansement des âmes pour l'éternité.