mardi 13 janvier 2015

Le loup et les sept chevreaux : je suis Charlie

Mon amie Elisabeth vient juste de commencer sa fonction de lectrice  de lectures offertes, dans la bibliothèque de l'école, à de petits groupes de mes élèves, par la lecture de Le loup et les sept chevreaux, illustré par Keiko Kaishi.

Ce soir, nous feuilletons le livre qu'elle a lu à tous mes enfants, ils me racontent et je lis le texte.
J'aime beaucoup ce conte, mais, ce soir, le texte ne résonne pas pareil.
"le loup courut encore chez le meunier et lui demanda. "saupoudre-moi de la farine sur la patte !". Le loup mijote encore un mauvais coup, pensa le meunier, et il refusa. Mais le loup ajouta : "si tu ne le fais pas, je te mangerai." Le meunier prit peur et lui blanchit sa patte.
Eh oui, les gens sont ainsi ! "
Brr brr brr.
Et les chevreaux, que font-ils ?
"L'un sauta sous la table, l'autre dans le lit, le troisième dans la cheminée, le quatrième dans la cuisine, le cinquième dans l'armoire,"...
Mon Dieu, mon Dieu, si j'ose dire...
" le sixième sous le lavabo." Là ce fut trop, j'ai failli éclater en sanglots devant les gosses.
"Vous pouvez imaginer combien elle pleura ses petits."
Dans l'histoire du loup, le sixième fut mangé comme les cinq avant eux. Dans la vraie vie celui caché là, même s'il a du bien  penser à cette histoire pendant de longues heures, ne le fut pas. Mais de mamans chèvres il y en a eu trop la semaine passée, pour qui ciseaux et fils furent inutiles ...
Les gens sont-ils ainsi ? On en a vu de toute sorte, il faut espérer si on pense à dimanche. En tout cas, je suis volontaire pour bourrer le ventre du loup de pierres.
Et je ne me lasserai jamais de raconter des contes aux enfants, contes pansement des âmes pour l'éternité.

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