jeudi 12 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 8 :

p58
L’ambiance d’une classe dépend de deux choses : le bonheur d’enseigner ressenti par le maître et le bonheur d’apprendre ressenti par les élèves.

(...)Les comportements du maître qui conduisent à ce changement (coopération entre élèves) sont :
- se concentrer sur une proposition individuelle d’enfant, en soulignant son intérêt ;
- toujours montrer qu’on est en train d’apprendre ;
- mettre les propositions en réseau dans le groupe-classe.

L’attitude du maître par rapport aux apprentissages :

Voici un scénario particulièrement porteur que nous appelons « écouter-valider-interpréter-mesurer l’écart ». Il a lieu au cours d’une discussion à plusieurs.
- L’enseignant s’arrête de parler, et écoute réellement les propositions des uns et des autres.
- Il prend alors la parole pour valider une proposition, c’est-à-dire lui donner une valeur, montrer à son auteur que cela compte, que c’est intéressant.
Il entre dans une démarche métacognitive, soit en demandant à l’auteur de dire comment il a fait, ce qui lui fait dire ça, soit en interprétant lui-même le procédé. Il précise alors que ce n’est qu’une interprétation et qu’elle peut être mauvaise (…)
- Si cette proposition d’enfant arrive dans le cadre d’une tâche avec consigne, et qu’elle est en décalage par rapport à cette tâche, alors l’enseignant « mesure l’écart », c’est-à-dire pose par le langage, d’une part la réponse de l’enfant, d’autre part sa propre demande, pour en construire la différence.

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