Toujours dans le chapitre Un socle de fondamentaux, p46 de mon édition, Nicolas Pinel nous parle du rôle de l'enseignant.
L'enseignant est un médiateur de savoir sachant unser des lâcher
prises
Nicolas Pinel fournit un document complémentaire avec QR
code :
vidéo de Dominique Bucheton
sur les postures.
J'en recopie ici la liste car cela constitue pour moi un bon rafraîchissement.
Une posture est : une
manière cognitive et langagière de s’emparer de la tâche
Rappel des définitions des
différentes postures de l’enseignant :
- Une posture de contrôle : elle vise à mettre en place un certain
cadrage de la situation : par un pilotage serré de l’avancée des tâches,
l’enseignant cherche à faire avancer tout le groupe en synchronie.
- Une posture d’accompagnement : le maître apporte, de manière latérale,
une aide ponctuelle, en partie individuelle en partie collective, en fonction
de l’avancée de la tâche et des obstacles à surmonter.
Une posture de lâcher-prise : l’enseignant assigne aux élèves la
responsabilité de leur travail et l’autorisation à expérimenter les chemins
qu’ils choisissent.
Une posture de sur-étayage ou contre-étayage : variante de la posture
de contrôle, le maître pour avancer plus vite, si la nécessité s’impose, peut
aller jusqu’à faire à la place de l’élève.
Une posture d’enseignement : l’enseignant formule, structure les
savoirs, les normes, en fait éventuellement la démonstration.
Une posture dite du « magicien » : par des jeux, des gestes théâtraux,
des récits frappants, l’enseignant capte momentanément l’attention des élèves.
Nicolas Pinel rappelle les
différents actes professionnels entre lesquels l’enseignant doit jouer :
-L’explicitation : la passation des consignes notamment. « Il
doit être explicite au premier sens du terme : être clair, concis, lever
les ambiguïtés et malentendus possibles ».
Dois-je rappeler qu’en maternelle il est fondamental que ce soit l’enseignant qui passe les consignes, et non l’ATSEM ? Si l’on travaille en bonne entente avec une personne compétente, on a parfois tendance à l’oublier, mais ce n’est pas une bonne attitude.
Dois-je rappeler qu’en maternelle il est fondamental que ce soit l’enseignant qui passe les consignes, et non l’ATSEM ? Si l’on travaille en bonne entente avec une personne compétente, on a parfois tendance à l’oublier, mais ce n’est pas une bonne attitude.
- L’observation : l’intérêt de la méthode vient de ce que, en
laissant plus de liberté à l’enfant, on gagne du temps pour l’observation.
C’est ce que permet aussi souvent la fonction de formateur, observateur du stagiaire. On en apprend beaucoup sur les enfants et sur soi-même. On peut l'utiliser lorsque les enfants travaillent seuls, mais aussi avec l'atsem par exemple.
C’est ce que permet aussi souvent la fonction de formateur, observateur du stagiaire. On en apprend beaucoup sur les enfants et sur soi-même. On peut l'utiliser lorsque les enfants travaillent seuls, mais aussi avec l'atsem par exemple.
- Le guidage, l’étayage :
« l’idée que les enfants vont « trouver
tout seuls » est un mythe (…) le guidage ce n’est pas souffler la
bonne réponse, c’est construire un espace d’apprentissage qui permette d’y
parvenir avec une autonomie maximisée. » Avec mes travaux sur les rituels,
je l’ai beaucoup pratiqué cette année, et j’ai pu voir les progrès qu’ils ont
engendrés auprès de mes élèves ...
- une posture empathique
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