mardi 6 août 2019

Essayer la MHM en maternelle : les fondamentaux (7) : les appuis scientifiques


Dans le chapitre 5, Nicolas Pinel aborde la synthèse d’études convergentes qui vont orienter ou conforter ses choix de pratique

LA META-ANALYSE DE JOHN HATTIE

ce qui influence positivement les apprentissages:
- la rétroaction par l’enseignant .      a
- la relation de confiance entre l’élève et l’enseignant.      b
- l’utilisation d’évaluations formatives     c
- l’autoévaluation des élèves.      d
- l’adaptation au rythme d’apprentissage des élèves.     e
- la clarté de l’enseignant.     f
- l’information des élèves des notions qu’ils sont sur le point d’apprendre (objectifs, compétences à acquérir).     g
- le fait de faire le lien entre les nouveaux concepts et les connaissances antérieures.     h
- l’étalement dans le temps des exercices procéduraux.     i

Certains de ces points apparaissent évidents: a, b, e, f
D'autres m'apparaissent évidents mais pas souvent mis en pratique fonctionnellement, notamment en maternelle : c, g, h
Sur le point h, par mon travail de cette année, j'ai pu voir comme c'était à la fois important, évident pour nous et pas du tout pour les élèves. Ce que nous concevons comme une progression n'apparaît pas du tout ainsi pour les élèves qui n'y voient qu'une activité de plus voire une activité nouvelle.
En ce qui concerne le point d, pour la maternelle, il est à manier avec précaution : le jeune élève ne sait souvent pas comment s'évaluer, et s'il est en échec, peut culpabiliser. Je lui préfère l'idée de coévaluation genre "tu t'évalues, on en discute ..."
Associer d, f et h est très profitable. Je le faisais déjà en PS et l'année dernière pour mon retour en MS, je n'ai pas approfondi suffisamment. Je pense procéder avec les images une étoile, deux étoiles, trois étoiles, avec par exemple les modèles de la  Maternelle de la très généreuse Laurène.


Nicolas Pinel donne en document complémentaire sous forme de QR code un document
On y trouve des compléments d'information que j'ai trouvé intéressants. Certaines paraissent des évidences mais ils donnent des arguments scientifiques pouvant être utiles :
ainsi ce qui aide peu : les devoirs, 
ce qui nuit : trop de télévision, le redoublement.
D'autres choses m'ont plus étonnée :
ce qui ne nuit pas mais n'aide pas non plus : les classes multi-âges
ce qui n'aide que peu : de petites classes

LES AUTRES RECHERCHES notamment anglo-saxonnes :
J'en souligne certaines  affirmations qui rejoignent celles en lesquelles je crois :

"- formuler les objectifs
- relier le travail en classe à la vie réelle
- encourager les élèves à faire des efforts, à s’améliorer"
 stratégies d’intervention les plus efficaces, notamment en mathématique :
"- la variété des approches" : cela nous demande de remettre en question nos propres démarches, ici de notre personnalité, mais qui n'est pas forcément la même pour tous. C'est en observant les enfants, en les laissant faire qu'on peut les découvrir.
"- l’apprentissage coopératif," avec rôle actif de l'enseignant pour que chacun reste dans son rôle. Qu'est-ce que c'est difficile en mettre en œuvre, et pourtant ...
"- les stratégies métacognitives : chercher similitudes et différences avec d'autres problèmes abordés précédemment " On doit pouvoir y arriver même en MS !
"- la verbalisation du raisonnement"




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