Une petite envie de Tomi Ungerer ?

Alors on peut l'écouter chez Augustin Trapenard, une interview délicieuse.

#challenge #créatif #id2mars : jour 20 : Paillettes

Longtemps, ce mot a représenté pour moi la vie de pacotille, un style fashioned à mille lieues de mes aspirations. C'est un passé révolu. Grâce à des générations de petits de maternelle, il m'est devenu le symbole du bonheur pur, du bonheur simple, dont la simple sortie de l'armoire du flacon magique illumine les yeux de tous. LES PAILLETTES !!! Je transpose volontiers la chanson de Colargol qui s'est gravée dans ma mémoire d'enfant pour les siècles des siècles :

"ce qu'il faut chercher surtout, 

ce sont les paillettes, 

si on en trouve beaucoup, 

il faut en mettre PARTOUT !" 

C'est aussi la première étape pour sombrer dans la délinquance, au hit parade de la délinquance très juvénile : voleur de paillettes.

Anaïs Vaugelade et le matelas magique.

J'adore Anaïs Vaugelade et j'utilise certains de ces albums en classe très régulièrement. En PS, j'aime l'anniversaire de M. Guillaume, une soupe au caillou (mon préféré), et l'histoire du bonbon.
Mais j'avoue regretter de ne pouvoir utiliser les autres, notamment la famille Quichon, qui ne sont accessibles aux plus grands. J'ai trouvé un petit film où l'auteur parle du Matelas Magique ; même si c'est trop dur pour mes Petits, c'est vraiment un très chouette interview qui explique comment elle travaille. Et j'adore sa conclusion : quand les enfants demandent si cette histoire est vraie ou si c'est un rêve, elle répond : "c'est ni en vrai, ni en rêve, c'est en livre. "

Comprendre le nombre avec Brissiaud

Je l'avais entendu en conférence pédagogique mais j'avais besoin d'une piqûre de rappel. Profitant de la dernière matinée de pluie des vacances, j'ai écouté cette conférence mise en ligne par Objectif Maternelle. On est obligé d'être pris par la culpabilité à son écoute, et je dois d'urgence revoir quelques unes de ces pratiques. Je doute maintenant de la grande importance que je donne au Calendrier et donc à la vision ordinale du nombre. En tout cas, je me mets à la diction à l'anglaise tout de suite : 11e jour du mois de mars plutôt que 11 Mars ! Et je vais refaire ma frise "numérique" fissa !

Projet niçois "soun soun" (2) : les émotions

Les enfants ont bien accroché à la berceuse, et la chantent parfois tous seuls ou à plusieurs en marchant ! Pour poursuivre notre exploration des émotions, nous avons travaillé en salle de motricité.

Comment bercer un bébé pour l'endormir ? Comme je ne disposais pas de suffisamment de poupées, l'idée m'est venue d'utiliser le matériel à disposition : des quilles et des manches de pelote. Tout à fait adapté pour apprendre à ne pas tenir tête en bas, modérer ses gestes, etc. Tête en bas, c'est mauvaise pioche !

Nous en avons ensuite profité pour enrichir notre travail sur les émotions : nous avons exploré les émotions ressenties par le bébé qui pleure, par le parent qui berce, chacun de son point de vue : joie, peur, tristesse, colère ...

Au retour, un renforcement du réseau littéraire avec la lecture de Papa ! de Philippe Corentin...

Projet niçois "soun soun" (1) : la musique

Dans notre école existe un projet de sensibilisation à la langue niçoise très intéressant pour les MS et les GS. Pour les Petits, il y a quelques interventions plus limitées à la fin de l'année car on attend que les enfants aient grandi un peu. Cette année, j'avais envie d'anticiper cette visite pour mieux préparer. J'ai décidé de commencer autour d'une berceuse célèbre, Soun soun, qui existe dans toute l'Occitanie, que certains grands musiciens ont reprise. Je l'ai apprise à mes élèves mais je ne l'ai pas trouvée sur You Tube. Voici une version d'Auvergne très belle :

Il y a aussi la belle version de Canteloube dans l'interprétation de Barbra Streisand, que j'ai présenté à mes élèves en écoute rituelle :

Carnaval 2018 roi de l'espace

Cette année, nous avons pris le thème de la ville et nous sommes déguisés en Dinausore de l'espace, vert, par allusion aux petites bonhommes et à la couleur de la classe.
J'aurai bien aimé gardé les couronnes des Rois comme je fais chaque année, mais par manque de temps, nous avons fait autrement. J'ai trouvé sur Pinterest l'idée de la crête et cela m'a bien plu.

Avec le lien, il est facile de la reproduire.
Nous avons donc utilisé du vert : on peut prendre de la tempera nacrée mélangée avec de la décoralex verte, ou de l'alizarine. Nous l'avons monté sur un Ingres cartonné vert. car la structure serre, il faut un papier résistant en tant que bandeau.
J'ai bien aimé ce support, de plus en faisant appel aux parents on récolte très rapidement les plaques d'œufs nécessaire. A privilégier : les plaques 12x12 qui permettent de faire du sur-mesure pour le nombre d'alvéoles nécessaire...

Pour le corps, nous avons manqué de temps, aussi j'ai utilisé les chemises vertes de l'école. J'ai eu l'idée de rajouter un grand plastron fixé au col par des agrafes : j'ai récupéré une peinture au point, recoupé en carré et coupé en partie au milieu. Cela donne un très bel effet. Notre papier était un peu trop fin, je retiens l'idée mais avec un support plus résistant.

Le tout donne un résultat très chouette. Un costume commun avec des variations pour chaque enfant surtout dues à la collerette. De toute façon infiniment plus intéressant (et justifié à l'école publique) qu'un costume de Reine des Neiges !

Atelier de langage improvisé : ranger les animaux

L'autre matin, pendant l'accueil, les enfants ont mélangé la caisse des animaux de la ferme avec la caisse des animaux du zoo.
J'ai profité des activités tournantes pour refaire le classement avec les petits parleurs : je choisis un animal à ranger, l'enfant le nomme puis le range dans la bonne caisse. S'il ne sait pas, un autre l'aide.
Mon grand choix d'animaux a permis de différencier les niveaux de langage : revoir les fondamentaux pour les non-francophones (chien, chat, cheval, vache, etc.) et plus dans la finesse pour le reste (panthère, gorille, dromadaire, etc.)