Avec la nouvelle année, j'ai installé de nouveaux jeux à l'accueil, dont un grand jeu de tri comportant des animaux, des humains et des arbres en bois. En le présentant au moment du regroupement, je montre un sapin et un feuillu quelconque appartenant à la série. Un enfant déclenche l'hilarité générale en disant : "il y a un sapin et un zarbre."
Je me saisis de l'événement, surtout pour le dédramatiser par rapport aux rires. Et nous voilà entraînés dans un débat linguistique. Résumé :
d'abord, quel est ce mot
ARBRE
je l'écris
Pourtant on ne dit pas ARBRE on dit UN ARBRE
Qu'entend-on : un NArbre ?
comme dans NATHALIA !
et on dit des ARBREs comme dans ZAZIE !
Pourtant le mot commence pas A !
UN↔ARBRE
DES↔ARBRES (j'explique le S du pluriel en vitesse, car ici un peu hors sujet ...)
C'est la dernière lettre du petit mot devant qui le "contamine"
Ca ne le fait pas avec le mot CHEVAL ni POULE, mais ça le fait avec le mot ANE, ELEPHANT.
(Je ne parle pas pour le moment de voyelles. ) On fait des essais de mots au hasard.
Que va-t-on faire ? L'appel !
Et l'on joue
Un Napoléon, deux Napoléon, ça ne marche pas
Une Joséphine, deux Joséphine, ça ne marche pas
Une Nanastasia, deux Zanatsasia, ça marche !
Un Nantonin, deux Zantonin, ça marche !
Un Chrisostome, deux Chrissostome, ça ne marche pas
Un Nemilien, deux Zemilien, ça marche !
Quelle découverte !
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